Face à la montée des contenus manipulés par intelligence artificielle (images, vidéos, deepfakes), il devient urgent de rappeler que la technologie ne peut en aucun cas justifier l’atteinte à la vie privée, à l’honneur ou à la réputation des personnes.
Quand une image est altérée pour tromper, nuire ou manipuler l’opinion, ce n’est pas seulement un problème technique : c’est une atteinte grave à la dignité humaine. Ces actes peuvent relever de la diffamation, de l’usurpation d’identité, ou de la cybercriminalité, et doivent être traités comme tels par la justice.
La Commission de Protection des Données Personnelles (CDP) joue un rôle clé dans la sensibilisation et la régulation autour de l’usage des données personnelles. Mais en cas de préjudice grave, le recours à la justice, aux services de cybercriminalité, reste indispensable.
Nous appelons :
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Les citoyens à faire preuve de vigilance et à signaler tout contenu suspect ;
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Les créateurs de technologies à intégrer des garde-fous éthiques ;
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Les plateformes à renforcer leurs outils de détection ;
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Les autorités à mettre à jour les lois pour mieux encadrer ces dérives.
Par exemple, Google, à travers son projet Gemini, a publié des lignes directrices officielles en matière de sécurité et d’éthique. Ces directives détaillent les approches adoptées pour réduire les risques liés à l’utilisation de l’IA générative, notamment dans les domaines de la modération, de la transparence, et de la prévention des abus.
Consultez le communiqué officiel de la CDP ici :
➡️ Usage de l’Intelligence Artificielle et protection des données personnelles - CDP

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